« Printemps (im)médiat », ensemble de manifestations artistiques produit par l’Institut finlandais dans le cadre de la manifestation « 100% Finlande » en France. Dans différents lieux jusqu’en juin 2008.
« Communauté », une installation vidéo de Terike Haapoja à découvrir à l’Institut finlandais. © DR
< 31'03'08 >
Le Paris finlandais du numérique

Le pays qui célèbre le lancer de téléphone portable et exporte ses concerts de hurleurs vient titiller les esprits français dans une série de propositions artistiques dont on suppute qu’elles en surprendront plus d’un. Le Printemps (im)médiat débute ces jours-ci et durera jusqu’en juin, partie numérique de « 100% Finlande », la riche saison culturelle finlandaise organisée en France par l’Institut finlandais en collaboration avec Culturesfrance. Un festival des arts médiatiques qui propose une palette de projets relevant de l’art vidéo, de l’art numérique ou encore de la performance.

Programmation tous azimuts et éclatée en de multiples endroits, le Printemps (im)médiat propose déjà quelques installations dont, à l’Institut finlandais, « Communauté » (2007) de Terike Haapoja, une série de cinq vidéos enregistrées par une caméra thermique, montrant le refroidissement post-mortem de différents corps d’oiseaux, ou la projection des films d’Anu Pennanen, au regard critique sur l’influence de la ville et de son environnement sur les comportements.

Fin mai, Printemps (im)médiat ouvrira ses portes au festival Avanto d’Helsinski pour Forêt électrique, une programmation très expé qui présentera deux séries de films underground de et autour d’Eino Ruutsalo (1921-2001) et Pasi Myllymäki. Changement d’univers avec Amorph 8, dédié à la performance : quatre tandems d’artistes venus de Paris et d’Helsinki (en résidence à Mains d’Œuvres, la Générale de Sèvres et Khiasma) se verront attribuer un lieu public comme thème et objet de travail.

Côté musique, à repérer, les performances de VJ finlandais dans le cadre d’une association des festivals d’arts électroniques Pixelache et Mal au Pixel le 16 mai au Point Ephémère (on y revient). Et encore, du 9 au 30 mai, les Chœurs de lamentations, imaginés par le duo Kalleinen-Kochta-Kalleinen, qui inviteront les râleurs à extérioriser à l’unisson les petits tracas du quotidien, sous forme de chansons.

Le Chœur de lamentations d’Helsinki :

valérie nescop 

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