« Kitsch Catch », exposition du 25/04 au 8/06 à la Maison Folie Wazemmes, 70 rue des Sarrazins, Lille (59). Du mercredi au samedi, de 14h à 19h, dimanche, de 10h à 19h (accès libre).
Vernissage ce vendredi 25/04 de 18h à 20h30, avec une démonstration de catch et un concert de Hydroids IV.
Sous le masque du « Kitsch Catch », une iconographie férocement érotique. © Lionel Bayol-Thémines
< 25'04'08 >
Kitsch Catch, l’expo iconoclash

Justaucorps moulants, éclairs et paillettes, masques et cagoules bariolés, gros balaises huilés l’éponge dans le slip, déclarations enflammées, lutte outrancière « Ange » contre « Bourreau », coups fourrés, sang et larmes... Pause. Reprise. De l’épate, de l’esbroufe, une ambiance surchauffée, c’est du catch, du costaud, du tatoué, c’est cash et c’est kitsch. Merci à tous d’être velus.

Sport spectacle par excellence, le catch a inspiré une iconographie populaire tout aussi animée, à laquelle l’association La Gamelle Publique consacre « Kitsch Catch », une exposition à la maison Folie Wazemmes, à Lille, du 25 avril au 8 juin (dans le cadre de la quinzaine de l’entorse). « Le catch montre la face cachée du sport comme la triche, la faiblesse morale, les mauvais perdants, les arbitres pourris. Il transgresse les normes sportives et soulève de nombreux tabous », explique Barnabé Mons, le commissaire de l’expo, chanteur des Sheetah & Weissmuller ( !) et par ailleurs passionné de catch.

Peintures, sculptures, broderies, photos, dessins, sérigraphies, collages : l’accent est mis sur l’art outsider, avec une quarantaine d’artistes des Etats-Unis, d’Europe et du Mexique – de Charles Burns à Tom de Pékin. A découvrir, les dessins du belge Dominique Théâte, les peintures du catcheur américain Ted Lewin et le mur d’archives de catcheurs. Inratables, les dessins du performer Jean-Louis Costes et les masques de Minirine, conçus spécialement pour l’expo, ou encore les peintures de Robert Combas et Hervé Di Rosa.

« Kitsch Catch » entend donner au catch une dimension culturelle et historique avec des documents d’archives (vidéos de l’artiste Jean-Sebastien Ruyer), des collections particulières (de Barnabé Mons, Louis Devlamincq et Jimmy Pantera) et des éléments issus de la culture populaire : ex-votos mexicains, jouets, jeux vidéo ou encore pochettes de disques. « Le catch incarne la transgression, c’est un univers outrancier intelligible à l’extrême », raconte Barnabé Mons. Démonstration en direct jusqu’au 8 juin sur et autour du ring avec un ensemble d’ateliers, spectacles, performances et cabarets. Prestations déroutantes, à l’image du tournoi de « catch de dessinateurs à moustaches », qui opposera des illustrateurs nantais et lillois, velus et masqués. Un projet aussi improbable se devant de dépasser les frontières du Nord, c’est en toute logique qu’on retrouvera « Kitsch Catch » à Sète, au Musée International des Arts Modestes (qui coproduit l’exposition), de décembre 2008 à mai 2009.

valérie nescop 

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< 2 > commentaires
écrit le < 02'10'09 > par < bayolthemines nY4 free.fr >
bonjour Pourriez vous rectifier l erreur sur le copyright de l’image du catcheur se rasant sous le bras( expo kicht catch. Cette image étant une de mes productions c Lionel Bayol-Thémines Par avance merci Lionel Bayol-Thémines www.bayol-themines.com
écrit le < 02'10'09 > par < info sdY poptronics.fr >
Voilà qui est fait. En guise d’excuse, quand une expo, une manif. etc fait l’objet d’un article sur poptronics, nous demandons les images mises à disposition de la presse c’est à dire pour lesquelles nous sommes en droit d’inscrire DR (pour Droits réservés). C’est toujours mieux d’inscrire le nom de l’auteur. Dont acte.