Festival BBmix. Le 27/10 à partir de 18 h : Illease, So So Modern, Dirty Projectors, Deerhoof. Le 28/10 à partir de 15 h 30 : Serafina Steer, Exil, Young Marble Giants. Auditorium du CNR – Centre Georges Gorse, M°Marcel Sembat/Boulogne Jean-Jaurès, 22, rue de la Belle Feuille, Boulogne-Billancourt (92).
Entrée libre sur réservation au 01.55.18.40.19.
L’évanescent trio gallois Young Marble Giants de retour en France, 27 ans après leur premier (et unique) album. © DR
< 27'10'07 >
Young Marble Giants, l’après-punk de retour à BBmix

Marx dit que l’histoire se répète toujours comme une farce : espérons que ce ne sera pas le cas dimanche après-midi, pour le concert come-back de Young Marble Giants, en vraie tête d’affiche de l’épatant festival BBmix à Boulogne-Billancourt.

Ce concert fait suite à la réédition bourrée d’inédits (merci Domino !) de « Colossal Youth » l’été dernier. Publié en 1980, en plein tourbillon post-punk et pré synthé-pop pour garçons coiffeurs, ce premier et unique album passa à peu près inaperçu, trop évanescent pour une génération qui voulait tout casser, sur les brisées du punk originel. Trio gallois composé des frangins Moxham et d’Alison Statton, sorte de petite cousine de Moe Tucker, Young Marble Giants est l’alliage d’une basse, en avant comme il se doit, de petits claviers maigrelets et d’un chant d’oiseau blessé, pour un résultat très singulier, une musique qui semble l’ombre d’elle-même. Après un échec commercial cinglant mais logique, des échappées solo erratiques, diverses collaborations et compilations, le trio a reçu l’imprimatur « culte » suite à quelques covers bien senties (la meilleure restant celle de « Credit In The Straight World » par Hole) et les (re)voir à BBmix est un petit événement.

YMG interprète « Colossal Youth » en 1980 :

Samedi, Deerhoof va certainement enflammer les planches de l’auditorium du CNR : leur dernier album, « Friends Opportunity », un modèle de musique biscornue et sonique (Youth, évidemment, si l’on se réfère à leur parentèle directe), a vu le trio new-yorkais infléchir ses tendances au barouf au profit de structures un poil plus ambitieuses, toujours menées par le chant coquin de Satomi Matsuzaki. On est fan.

Deerhoof - « The Perfect Me » (extrait de « Friends Opportunity ») :

benoît hické 

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