Revoici « la brève à Cindy », la toute nouvelle pop’rubrique qui aborde chaque lundi (quoi, on est mardi, et alors ?) un « technotruc ». Voici que Cindy se pâme pour la réalité virtuelle et l’Oculus Rift
Aller sur la lune… en réalité virtuelle, le projet de Cindy. © DR
< 03'02'15 >
Je veux un Oculus Rift et Andy

C’est simple, je veux un périphérique informatique de réalité virtuelle. Moi, Cindy, j’aspire à cette nouvelle prothèse, je désire regarder à 379 grammes sur six degrés de liberté. En attendant désespérément la version commerciale des lunettes Oculus Rift, j’arpente les salons de tout genre pour essayer mes binocles version DK2.

J’ai tout vu, je n’ai rien inventé : j’ai joué au foot, j’ai fait du cheval dragon, j’ai paravolé, j’ai surtué pas mal de gros lascars, je me suis noyée aussi. J’ai même pas vomi. Sincèrement, tout cela, je m’en fiche, j’aime pas le foot, j’ai peur des chevaux et des dragons et j’ai grave le vertige. Ce que je veux avec mon casque, c’est vivre sur la lune, simplement.

Alors voilà, moi Cindy, j’ai trouvé Andy, il sera prêt dans quelques mois ou années. Andy est un robot lunaire en voie de développement. Ainsi, et munie de mon casque, je me tire sur mon cratère lunaire, je me ballade en stéréoscopique, je m’endors sur la lune et tout ceci en temps réel (ou presque).

Ok Google, je suis prête, je ferme les yeux, je croise les doigts et je touche du silicium pour que tu choisisses l’Université de la CMU MDR « Carnegie Mellon University » comme l’unique et grande gagnante de ton concours Lunar X Prize à 30 millions de dollars.

Le truc, c’est qu’il faut patienter et trouver une paire de binocles avant d’alunir dans quelques mois ou années, histoire de se préparer un peu, histoire que mon corps apprenne à se dissocier totalement de mon esprit et s’éloigne de la cinétose.

Te dire que j’avais espéré me faire offrir tes lunettes connectées pour mon anniv, mais il paraît que tu as laissé tomber. Alors, je vais commander tes montures de carton à 21,95$ en espérant que mon téléphone s’y love en toute bonne version.


Andy, je t’aime et je file remater « Jusqu’au bout du monde », le film de Wim Wenders que j’ai paypalpayé 10 balles pour une version VHS point zéro et qui t’embarque sur la question des rêves avec pour principale héroïne, cette paire de binocle stéréoscopique brevetée en 1984 par Fernande et Paul Lafonta, archéogeekologie oblige.

Andy, je te dis ok pour la vie et je file retrouver mes potes du comptoir du bar d’en bas. Oh my glass ! mes potes aspirent à ces nouvelles prothèses, en toute naïveté. Je suis une mouette, une paire de lunettes...

cindy 

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