Erol Alkan, le 3/04 à 23h au Social Club, 142, rue Montmartre, Paris 2e, (15-20 euros), le 4/04 à 2h30 au festival Garorock à Marmande (47), le 22/05 aux Nuits Sonores à Lyon (69).
Remixeur de Daft Punk ou Franz Ferdinand, Erol Alkan est le DJ-gourou du renouveau dance-rock anglais. © DR
< 02'04'09 >
Erol Alkan, Top of the bastard pop

DJ star de l’électroclash, inventeur de la « bastard pop » (le nom que les Anglais ont donné au mash-up pour en voler la paternité aux 2 Many DJ’s), c’est un homme d’influence qui tiendra les platines demain au Social Club (de 23h au petit matin). Mieux, Erol Alkan est l’un de ceux qui ont fait (re)passer le rock anglais à la danse avec armes et bagages. Depuis bientôt quinze ans, le DJ londonien n’a qu’une idée en tête : amener le rock sur le dancefloor. Emblématique de cette démarche qui n’oublie pas les grosses ficelles, son « Can’t Get Blue Monday Out Of My Head », mixant New Order et Kylie Minogue, auquel vous n’avez pu échapper à moins d’avoir passé la dernière décennie au Tatarstan (et encore)...

Alkan a 22 ans lorsqu’il lance, en 1997, les mémorables soirées Trash au Plastic People à Londres. DJ-programmateur, Alkan mixe sans barrières (ESG-AC/DC-KLF) et fait jouer LCD Soundsystem ou Peaches ; en quelques mois, les Trash, rapidement relocalisées au The End (fermé il y a quelques semaines), deviennent les nuits les plus branchées de la capitale. Ça durera dix ans, chaque lundi, et formera le goût d’une génération (les futurs Klaxons ou Bloc Party sont assidus). Depuis, Alkan joue les faiseurs de tendances comme producteur (« Fantasy Black Channel » de Late Of The Pier, comme un condensé du crossover qu’il prône) et multiplie les tournées intensives. En attendant un premier album, sans cesse repoussé, où il montrerait ce qu’il a vraiment dans le ventre.

Erol Alkan, live au Tivoli Theatre, décembre 2007 :

matthieu recarte 

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