Nuit We Love Border Community, avec James Holden (DJ set), Nathan Fake (live), Petter (DJ set) et Ricardo Tobar (live), le 5/07, entrée sur préventes 20 €, à 500 mètres du Château de Vincennes, La Chesnaie du Roy, Route de la Pyramide, bois de Vincennes, Paris 12ème.
James Holden, fondateur de Border Community, en DJ set ce soir, présentera son nouveau poulain Ricardo Tobar. © DR
< 05'07'08 >
C’est beau, une nuit Border Community

Nuit saturée d’étoiles et de bouffées psychédéliques à la sauce électro en perspective pour la We Love... dédiée aux Londoniens de Border Community ce samedi à Paris. Investissant comme d’hab un lieu singulier dévoilé au dernier moment, ce soir un domaine proche du bois de Vincennes, We Love Border Community invite donc le label fondé en 2003 par James Holden. Label ? On devrait plutôt parler de communauté tant ces artistes de partout partagent une imagerie néo-hippie colorée et un sens de la mélodie qui fait mouche, toujours enrobée de ces montées noisy pop qui fondent le son Border Community.

L’élégant James Holden règne sur cette tribu dont l’antienne, outre ce renouveau psyché, est de mélanger le dance-floor et la chambre à coucher, en guise de pied de nez aux pointes sèches de la techno minimale qui s’essouffle depuis quelques années. Holden veut renouer avec une musique moelleuse dans laquelle il fait bon se lover et se perdre. « The Idiots Are Winning » (2006), par ses couches et son sens de la progression harmonique, a contaminé Nathan Fake (en live ce soir) dont le premier album « Drowning In A Sea Of Love » est déjà un classique d’électro veloutée.

Nathan Fake - « The Sky Was Pink » (James Holden Remix)

On ralliera Vincennes surtout pour découvrir, outre le set de Petter (auteur du merveilleux maxi « Some Polyphony », en attendant l’album) la nouvelle signature du label, Ricardo Tobar. Ce Chilien repéré avec le maxi planant « El Sunset » l’an dernier revient avec son second EP « Boy Love Girl » et réserve pour sa première venue en France un live en forme d’odyssée cosmique qui puise aussi bien dans la frénésie post-punk que dans les volutes de basses. Prenez garde, l’amour revient !

Ricardo Tobar - « El Sunset » :

benoît hické 

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