The Heavy en concert le 04/03 à Paris à La Maroquinerie, 23, rue Boyer, Paris 20e, le 05 à Poitiers (Confort Moderne), le 06 à Limoges (Hiero), le 07 à Bordeaux (BT59 ) et le 08 à Toulouse (Le Kleo).
Album « Great Vengeance And Furious Fire » (Counter Records).
The Heavy réactive la sauvagerie du blues et une sensualité très soul 70’s. © DR
< 04'03'08 >
The Heavy secoue le shaker rock’n’soul

Assister à un concert de The Heavy vaut son pesant de riffs et de râles, de vociférations et de feulements, tant la palette du quintette de Bath (station balnéaire so chic de la côte Ouest de l’Angleterre) puise dans le rock et la soul les plus sexuellement explicites. Sa musique passe par toutes les phases mélodiques et change constamment de registre, sur le fil du rock le plus épais tendance Black Keys, du blues préhistorique (gros grain et saturations en prime) à la soul la plus évanescente et subtile. Le chanteur d’origine jamaïcaine Kelvin Swaby est pour beaucoup dans cet entrelacs de styles bien digérés, capable de passer avec décontraction de griffures vocales évoquant inévitablement Curtis Mayfield à des rugissements nourris au vieux Bourbon et au bayou.

Mais ne pas déduire de cette multitude d’influences que The Heavy (premier album recommandé, « Great Vengeance And Furious Fire ») ne serait qu’une resucée appliquée d’une époque, les années 70, dorénavant revisitée par à peu près tout le monde (des White Stripes à Romain Turzi ou Kings Of Leon !). A l’instar d’un autre Ninja (Tune) érudit mais pas trop nostalgique, Pop Levi, The Heavy réussit le tour de force de réactiver une force vitale du rock, un peu remisée au placard depuis l’avènement de la pop synthétique ou de la musique électronique laptopisée.

En prime, deux extraits du concert de The Heavy aux dernières Transmusicales de Rennes, devant 4000 personnes chauffées à blanc.

The Heavy - « That Kind Of Man » :



The Heavy - « Colleen » :

benoît hické 

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