« Stage of the Art #2 », soirées de concert le 25/04 avec John Aidan Moffat et Black Affair au Palais de Tokyo, 13, av. du Président Wilson, Paris 8e et le 28/04 avec Gonzales et Poni Hoax à l’ICA de Londres.
Dix places à gagner pour la soirée du 25/04 aux premiers qui enverront un mail à info@poptronics.fr.
Aidan John Moffat sera au Palais de Tokyo vendredi 25 avril, pour une performance mi-live mi-spoken word érotique. © DR
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Stage of the Art jette un pont rock sur la Manche

Le rock au musée ? C’est la tendance de saison, la preuve par l’expo Patti Smith et celle consacrée aux « jeunes gens mödernes » à Paris. Sauf qu’avec Stage of the Art, à cheval sur la Manche et entre deux centres d’art, le Palais de Tokyo à Paris et l’Institute of Contemporary Arts (ICA) à Londres, pas l’ombre d’une vague nostalgique ou d’une muséification poussiéreuse. Ce projet tout neuf y programme du rock bien vivant dans des configurations inhabituelles ou des collaborations d’un soir, les musiciens français s’en vont à Londres et les britanniques viennent à Paris.

Stage of the Art tient sa deuxième soirée parisienne vendredi prochain 25 avril avec deux musiciens en rupture de groupes : Aidan John Moffat, ex-Arab Strap, pour une performance moitié live moitié spoken word érotique, à l’image de « I Can Hear Your Heart », son formidable premier album solo sorti en début d’année, et Black Affair, nouveau projet de Steve Mason, ancien du Beta Band, pour sa première date française. Poptronics n’ayant peur de rien, vous offre dix places pour cette soirée. Pendant ce temps, les Londoniens jouiront des prestations du plus francophile des Canadiens, Gonzales, et du groupe parisien qui monte, Poni Hoax. Ce festival porté par Laurence Alvart, après dix ans passés chez Pias, soutient une manière différente de faire venir les concerts au musée. Elle s’en explique.

« L’idée, c’est de créer un pont entre l’art contemporain et la musique (le public a évidemment accès aux expositions en cours). J’ai toujours été attirée par la programmation de l’ICA. La salle de concert fonctionne tous les soirs, avec des artistes d’avant-garde ou encore peu connus (ils ont repéré les Clash ou plus récemment Franz Ferdinand avant tout le monde). Quand j’ai proposé cette idée d’échange au Palais de Tokyo, ils ont été emballés. C’est la première fois qu’il y a une forme de collaboration entre ces deux institutions, et ça a du sens, puisqu’elles sont dans un esprit assez proche (accueillant toutes les deux « Cellar Doors » de Loris Gréaud, par exemple). »

« La programmation reste axée pop-rock, mais j’essaie d’innover. Pour le premier Stage of the Art, en février, à Londres, on avait Sébastien Tellier et Poney Poney (sold-out en une semaine !) ; et à Paris, on a fait venir Carl Barat (ex-Libertines) et son groupe Dirty Pretty Things en show acoustique, hors de toute actu, avec Amy May, la chanteuse de Paris Motel, et Denis Hopper Chopper. Imaginer des collaborations, arriver avant tout le monde, c’est ce qui me motive : pour le 7 juin à l’ICA, Sierra Casady de CocoRosie prépare une performance avec Loris Gréaud justement. »

« Ce projet n’existerait pas sans le soutien de l’agence Eurostar London Coming, qui ont eu un vrai coup de coup de cœur : ils font du sponsoring intégral et ont mis leurs propres concerts en stand-by. On a encore deux dates d’ici l’été, ça passe vite. J’aimerais consolider le projet l’an prochain avant de l’ouvrir sur Bruxelles ou New York. »

Dix places à gagner pour Stage of the Art #2 aux premiers qui enverront un mail à info@poptronics.fr

Carl Barat et Dirty Pretty Things au Stage of the Art #1 :



Black Affair - « Subfuge » :

matthieu recarte 

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