« L’Internet voit vert - The Culture of Green Tech », « MCD » n°65, magazine bilingue (français-anglais), rédaction en chef Poptronics, en kiosques aujourd’hui, 116 p, 9€.

Conférence de lancement, à la Gaîté lyrique, le 15/12, 19h (entrée gratuite sur inscription ici), avec Annick Rivoire, Jean-Baptiste Labrune, Keiko Courdy, Heiko Hansen (HeHe), Olivier Ricou et Agnès Gimeno. Conférence streamée ici, sur le site « de MCD ».

Un tout nouveau tout chaud MCD en coopération avec Poptronics, L’Internet voit vert, en kiosques le 15/12. © Christophe Jacquet (Toffe)
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L’Internet voit vert

Attention, hybridation en vue ! Poptronics sur papier glacé, Poptronics qui opère une greffe techno-écolo, et s’intéresse au sort de la planète… Poptronics qui vous donne du rose pour du vert -le rose de mignons cochons sur la couverture signée Christophe Jacquet (Toffe) de « l’Internet voit vert », le magazine « MCD » cornaqué par Poptronics, en kiosques aujourd’hui, et le vert du sujet que nous avons choisi, plongée aventureuse et audacieuse autour de la question un peu (mais pas que) provo : « Les nouvelles technologies pourront-elles sauver la planète ? »

« MCD », le magazine papier de Musiques et cultures digitales, a invité une nouvelle fois Annick Rivoire comme rédactrice en chef de son trimestriel (après « Game Over Culture » et « L’Internet des objets »). Laquelle a rameuté toute la pop’équipe pour cette carte blanche rédactionnelle fureteuse et transversale.

Puisque nous sommes sept milliards d’êtres humains pour une seule planète. Puisque la surpopulation est inquiétante, que la biodiversité est en berne, que le réchauffement climatique est en marche, que les catastrophes écologiques s’enchaînent les unes aux autres (de la Floride à Fukushima)… Bref, puisque la liste des atteintes à l’environnement ne cesse de s’allonger et que les enjeux du développement durable s’imposent dans l’agenda mondial, il était temps d’aller voir du côté des nouvelles technologies hybrides, de celles qui pourraient aider au développement durable.

De fait, nos comportements frisent la schizophrénie : nous consommons frénétiquement des outils numériques, eux-mêmes fatalement énergivores et coûteux en matières rares. Nous voudrions sauver la planète mais les datacenters qui stockent nos chères données (nos téraoctets de MP3, de photos, nos e-mails et tout l’open data qui va avec) émettent 80 millions de tonnes équivalent CO2 par an (Mt CO2), 340 Mt CO2 dans vingt ans.

Alors, « L’Internet voit vert ». Vert comme la couleur d’un sursaut venu du Net. Bioactivistes, pionniers de la cyberculture et du libre, adeptes des fablabs, architectes, designers, artistes, bidouilleurs, jardiniers… Ce réseau d’alternatives prône le « do it yourself », comme une autre façon d’être au monde, en équilibre avec les autres espèces.

Du micro-local à l’universel (Open Street Map en soutien logistique à l’intervention humanitaire en Haïti), du très concret (les toilettes sèches en mode festival) au plus ésotérique (les recherches actuelles sur la bio-informatique), Poptronics est parti enquêter sur ce développement durable augmenté (le DD+ ?). Et présente un magazine qui ne fait pas l’impasse sur le noir constat, refuse de tout voir en rose technophile et privilégie le vert coopératif, libre, partagé, solidaire et hacktif.

Pour accompagner la sortie en kiosques, une conférence de lancement se tient ce soir-même 15/12 à la Gaîté lyrique, à 19h (et en stream ici), avec, autour d’Annick Rivoire, des artistes et chercheurs : Jean-Baptiste Labrune, anthropologue du design et chercheur affilié au MIT de Boston (Massachusetts) et pour Alcatel Bell Labs, l’artiste Keiko Courdy pour son projet « Halo Container », Heiko Hansen, l’un des deux artistes de HeHe, auteurs (entre autres) du « Nuage vert », Olivier Ricou, responsable du Laboratoire de recherche et développement (LRDE) de l’Epita, et Agnès Gimeno, d’Orange Lab Grenoble.

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