Entretien avec Jan Kopp, dans son atelier à l’occasion de ses deux expositions, « La parabole » au Centre d’art Bastille jusqu’au 27/04, Fort de la Bastille, Grenoble (38) et « Ungebautes » au Frac Alsace jusqu’au 4/05, 1, espace Gilbert Estève, Sélestat (67).
« Parabole », exposition conçue pour le Centre d’art Bastille à Grenoble. © Camille Pomarede
< 24'04'08 >
L’artiste Jan Kopp dit son architopie

Jan Kopp prend un malin plaisir à endosser tous les rôles, dessinateur, photographe, vidéaste, maquettiste, sculpteur, architecte, jouant à saute-frontières artistiques comme si ce plasticien allemand, né en 1970 à Francfort et vivant à Paris, se jouait des étiquettes. En 1993 déjà, étudiant à l’Ensba à Paris, il semait des graines de coquelicots sur une colline d’Ivry-sur-Seine (« La Butte aux Coquelicots ») ou sur la Postdamer Platz à Berlin (« Le Champ de Coquelicots », 1994), avec Richard Müller, pour bousculer les notions de citoyenneté et de spectaculaire. En 2008, alors qu’il expose tout en haut de la Bastille à Grenoble et en plein cœur d’Alsace, au Frac Alsace à Sélestat, Poptronics a rencontré Jan Kopp dans son atelier parisien pour discuter « Parabole » et « Ungebautes ».

« La parabole », avec un tel titre d’exposition, devenez-vous un artiste hyperbolique de la mise en scène ?

La deuxième œuvre de cette exposition, « And this is only the beginning », réalisée en 2006, est une sculpture qui rappelle des maquettes d’architecture…

Expérience humaine et œuvre qui se modifient avec les heures, avec le temps…

Vous semblez toujours en recherche, jamais fixé ni sur une forme, ni sur un élément. Ces œuvres dialoguent étrangement avec celle, plus monumentale, présentée au Frac Alsace…

Comment avez-vous procédé ?

La pièce est à mi-chemin entre une architecture et un environnement, définit-elle une nouvelle utopie urbaine ?

Cette œuvre matérialise-elle des flux d’énergies, de mouvements, de personnes ?

En utilisant de tels matériaux, construisez-vous une réflexion sur l’idée de panser/penser l’architecture ?

Et votre place, dans cette œuvre collective et éphémère ?

cyril thomas 

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