

Il faut absolument aller voir le site de Buck Angel pour y croire : l’hyper séduisant moustachu à crâne rasé, le type en cuir bien foutu aux pecs et bras tatoués qui fume un gros cigare est transgenre. On l’appelle volontiers « the man with a pussy », soit « l’homme à la chatte ». Car Buck Angel est le premier porn-star mâle à être né(e) biologiquement femme et à l’être resté(e) sous la ceinture. Mieux ! Buck juxtapose sans problème tous les stéréotypes du bômec et de la chaudasse : C’EST UNE BOMBE J’VOUS DIS ! (Calme-toi Elisabeth !)
Buck a donc grandi dans une famille américaine hypra normée et avait une stature banale de mannequin avant de céder à ses pulsions « super masculines », de prendre de la testostérone et de se faire opérer les seins, tout en gardant une vulve. Sa liberté l’a mené(e) au-delà de ces assignations de genre. Forçant, du même coup, le genre porno à se redéfinir : gay, straight, lesbien… Dans quel tiroir doit-on ranger les productions de Buck Angel Entertainment, le nom coquet que Buck a donné à sa compagnie cinématographique porno personnelle ? Buck répondait à Michael Musto du « Village Voice », en 2006 : « Les mecs gays sont totalement gyno-phobiques mais je leur ouvre des portes. S’ils me trouvent chaud, cela ne les rend pas moins gays. Parce que, comme vous voyez, je suis totalement un homme -il se trouve que j’ai un vagin. Un tas de mecs veulent baiser une chatte. Mais les femmes ne les attirent pas. » Et voilà le travail ! A constater au Paris Porn Film Festival du Brady ce week-end.
elisabeth lebovici |
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il lui manque qu’une queue à la place du nez, et elle sera aussi laide qu’un skin head surtypé.
ana.
ps : je vais revenir et faire le nettoyage.
Mais que de propos délicat dans le commentaire précédent. Au fait, la transphobie, est punie par la loi. Personnellement, je prend Buck comme modèle réussite, il a fait une transition que je me permets de qualifier de "parfaite".
Un trans, et fier de l’être.

Ah ça IA, ça IA, ça IA
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